5 janvier, on remet ça !

Ce matin, je dois encore rencontrer des élèves, mais avec la tête que j’ai au réveil, ça va pas être facile !!! Je ne sais pas pourquoi, mais je dors bizarre…

1er cours avec Simon. Ce sont des premières qui ont l’air sympa, mais un peu bizarre, elles ne savaient même pas que Saddam Hussein était mort pendu !!!! A moins d’être au Groenland et encore, comment est-ce possible ??? Bref, sympathiques tout de même. Petite pause puis Sarah m’envoie une moitié de ses Year 9 (quatrième) pour bosser le passé composé. Une cata : 7 élèves ( + moi ) et 4 chaises, des élèves qui se parlent et qui m’ignorent totalement, une qui s’écrit sur la main et qui ose me demander si je suis française, qui se moque un peu de moi comme si je ne le voyais pas, d’autres qui me répondaient ou posaient des questions en anglais, une qui me dit que Ashford est « une crap » (crap ≈ merde) … j’ai pris sur moi et je ne me suis pas gênée pour en parler à Sarah à la fin de ces 40 – longues…….. – minutes. Elle était à la fois choquée et déçue, et j’avoue que moi aussi. Elle m’a avoué que celle qui s’écrivait sur la main allait sûrement après s’auto-mutiler suivant le dessin… et que 5 de ses camarades faisaient la même chose.
Première rencontre des terminales avec Sylvie, elles sont vraiment charmantes, puis je suis allée dans le bureau avec 3 premières qui préparaient un débat. Je faisais mes papiers, elles leurs devoirs puis quand l’heure est venue de rentrer en classe pour confronter et débattre, je leur ai demandé si cela allait et qu’elles me disent vite fait leurs arguments ; le débat fût sympathique.

Il n’y a rien à la télé et pendant qu’elle démêle péniblement sa guirlande, elle met une cassette ; cela dure 136 minutes et au bout de 10 minutes la fatigue me gagne déjà. Je vais me coucher directement après, il est 9h30. C’est insensé, jamais je ne me couche à cette heure-là en France !

Les premières journées sont très fatiguantes, et j'ai du mal à comprendre pourquoi, avant que Yohann ne me confirme que c'est le fait d'entendre de l'anglais quotidiennement qui fatigue l'organisme qui n'y est pas habitué.
Le défaut que j’ai, c’est que j’ai tendance systématiquement à penser en heure française : chaque chose que je fais, lorsque je regarde l’heure, je traduis en heure française.